Alexandre Laridan, responsable de l’association Tulipe, gère l’ensemble des opérations de l’association en lien avec les bénéficiaires des dons de médicaments et matériel médical en Ukraine. Il dresse un point sur la situation sur les donations effectuées et à venir. Plusieurs tonnes de matériel de santé sont actuellement en préparation dans les entrepôts de l’association pour être envoyées sur le terrain.
Où en sont actuellement les dons de médicaments en Ukraine ?
Alexandre Laridan : Nous avons déjà envoyé 8,7 tonnes de produits médicaux, principalement en Ukraine mais aussi en Pologne.
A ce jour quels sont les besoins qui remontent du terrain ?
A mesure que la situation s’envenime en Ukraine, les besoins sont à la fois plus élevés et plus divers. Si les premiers besoins correspondaient à de la médecine d’urgence de guerre, maintenant, alors que des millions de réfugiés fuient leurs pays, l’ensemble des domaines thérapeutiques est nécessaire pour alimenter les camps et les hôpitaux.
Comment les dons s’organisent avec le Centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères ?
Les demandes parviennent des autorités locales en Ukraine et le centre de crise et de soutien facilite et sécurise ces envois. C’est un partenariat essentiel qui nous permet d’assurer l’efficacité et la sécurité de nos donations en un temps record.
Qui est mobilisé chez Tulipe pour les dons de matériel médical sur en Ukraine ?
Toute l’équipe de Tulipe est mobilisée pour les dons de matériel médical en Ukraine, notre logisticien, notre assistante de projet et nos trois pharmaciens mais aussi de nombreux bénévoles de l’industrie qui nous ont prêté main forte ses derniers jours.
Comment vont se poursuivre les actions de Tulipe dans les prochains jours ?
Nous organisons la semaine prochaine la préparation de plus de 100 kits de santé d’urgence et nous prévoyons aussi des donations continues de produits de santé en vrac, notamment pour les produits les plus essentiels. De nouveaux partenariats sont en cours avec de nombreuses ONG capables de porter secours en Ukraine mais aussi à partir des pays limitrophes.
Alexandre Laridan (à droite – Photo d’archives)